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And marmelade skies

9 juin 2007

Court

(Retiens-toi..)
De dire des mots pulsionnels, et souviens-toi.
(J'ai mes raisons d'avoir crié à la lune ici il faisait tard il faisait trop profond et dans chacune de ces heures je vous ai cherché)
Laisse les mots froids couler de ton crâne à tes doigts et laisse le revenir. Contient la passion. Manipule. Il comprendra.
Retrouve l'usage des accents, et va fumer un joint. Je ne peux pas me détacher, tu me manques, je t'en veux toujours, la rancune et la paranoïa sont miennes. Tu comprends ?
(J'ai pris des mots plein le coeur vous aurais-je trouvé ?)

J'ai oublié d'angoisser et regarde le tout comme un film. Un film assez raté. Dans moins d'une heure il va falloir que je m'active.

Je pourrais plus.... Plus tard.

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3 juin 2007

Stereogramme

Stereogrammes, mal aux yeux et puis Britney Spears. Pour finir à quatre heures du matin à ne pas reussir à s'arracher.
Avoir les cheveux emmêlés et ne pas être assise en tailleur, lire Harry Potter et avoir sommeil, pour finir en bord de route un jour pluvieux à lever le pouce et à chanter bohemian rhapsody tout le temps il me reste ça, et ce soir j'ai tapé "jour" au lieu de "soir", et ce soir manger de la viande en buvant de la bière, et ce soir Baby One More Time, les ronds de fumée qui s'emboîtent les bulles de salive qui s'envolent que j'arrive presque à maîtriser. L'allumette à allumer d'une seule main. Et les stereogrammes.

Essaye de voir trois points au lieu de deux et les ondes de choc apparaitront.

31 mai 2007

Et

Allez, travaillons. Fallait bien que ça arrive. En même temps que la pluie, et que les deux semaines nous séparant du baccalauréat qui s'appauvrissent de jour en jour.
Je te déteste, toi, tu ne comprendras jamais ce que je veux dire. Que je me tue à te le dire ou non. Je vis avec un trou dans le ventre et c'est toi. Nous ne voyons pas ces choses de la même façon. Tu comprendras quand je t'en voudrai pour de bon, quand tes mauvais côtés auront pris le dessus. Ou alors, fais en sorte que. Ne t'en vas pas si vite. Comprends ce que je te dis. Ouais, c'est complexe. Je sais. C'est comme ça. C'est parce que je t'aime.
Et je n'ai jamais autant apprécié ce mal de ventre me disant de l'intérieur que tout est rentré dans l'ordre. Et ces cachets blancs que j'avale pour nous. A minuit désormais, un peu contre ma volonté.
Et l'ennui dans une salle informatique. La pionne aux cheveux rouges, un quotidien qui va s'achever sous peu, sous trés peu. Tant mieux. Mais je ne resterai pas enfermée dans une salle enfumée cette fois-ci. Et c'te foutue chambre qu'il va falloir ranger sous peu aussi. Vider l'armoire, les étagères, les murs, le dessous du lit, la poubelle. La liste de noms pour passer derriere les écrans d'ordi que tout le monde s'approprie mais que personne ne respecte. J'ai jamais pris la peine d'écrire mon nom sous un autre, dans une case à droite d'une heure, en dessous d'un numero de poste. Lundi la premiere épreuve, musique facultatif. Et puis le lundi d'aprés c'est parti, la philo, pis les autres trucs du genre histoire geographie, anglais, allemand, musique, musique et musique, littérature et tout ce joli monde. Des heures passées sur une table pour atteindre la sortie sans avoir gagné le droit de rejouer.

28 mai 2007

On peut arrêter de jouer

En continuant à moitié. Je reviendrai à moi. Dans cet appartement au carrelage magique je reviendrai à moi. Lorsque je pousserai un long soupir qu'accompagnera le crissement d'un tgv qui freine de toutes ses forces dans la gare d'à côté, je crirai interieurement au bonheur inaccessible, je l'aurai touché des doigts, lorsque mon dos se cambrera. Et lorsque mes yeux se fermeront je reverrai peut-être des formes se tordant, je projeterai peut-être le fond de ma pensée infinie sur le noir du ciel infini, dans un songe bien-sûr, puisque le rêve eveillé d'une nuit ne me reviendra peut-être pas de si tôt. Et je rirai en pleurant. Et je crirai au psychedelisme, et je crirai au psychedelisme.







27 mai 2007

Looser

Pourquoi ne m'appelles-tu pas ? Pourquoi ne me proposes-tu pas de venir, alors que tu sais trés bien que, à croupir ici, je n'ai qu'une seule envie, celle de te voir ? Pourquoi est-ce que c'est toujours à moi de venir vers toi ? Depuis le début de cette histoire ça a toujours été comme ça. Ca me donne même envie de chialer. Et toi, sans aucun doute, tu ne t'en rends pas compte. Et quand vient l'heure de t'expliquer, j'en suis incapable. Mon portable reste silencieux et ton nom ne clignote pas en bas de cet écran, bien sûr hier tu as fait la fête, bien sûr avant-hier tu as fait la fête, bien sûr que je te manque peut-être un peu, mais alors putain montre-le moi ! Je te hais quand tu es comme ça, si tu savais. Tu me laisse dans mon coin pourri sans nouvelle et tu n'en as strictement rien à battre. Ce ne sera pas la premiere fois que je pleurerai pour toi. Je ne suis peut-être rien qu'une sale capricieuse mais alors toi tu n'es rien d'autre qu'un pauvre looser. Tu sais trés bien que demain matin je ne me leverai pas, tu sais trés bien que je passerai mon aprés-midi à rien foutre, tu le sais non ? Allez, appele moi, je sais pas moi, demande moi de venir au lieu de toujours me demander si je viens. Si tu m'aimes, ça devrait être normal. Mais tu ne comprends rien. Et je vais finir par tappeler. Ou par passer une sale nuit ici. A te detester.

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27 mai 2007

Le bapteme

Ils sont partis en claquant la porte d'entrée et moi j'ai roulé sur le côté dans mon lit avant de poser un pied par terre. J'ai attrapé mon carnet, ai retranscris trés vite fait mon rêve au creterium, puis je me suis levé. Ils sont partis et partout chez moi l'odeur de la propreté et de la bouffe bien faite s'impose. Je me fais un café et je le bois ici. Maman, pensais-tu vraiment que j'allais vous suivre, quand tu me dis qu'il ne reste que quelques minutes et que je me reveille à peine, penses-tu que c'est encore une preuve de mon irresponsabilité, crois-tu que je n'en ai rien à foutre ? Quand vous reviendrez, vous et les autres, j'aurai déjà l'air d'une intruse. Et tu dois croire que ça me plait. Ce n'est pas ça. C'est juste que nous ne sommes pas du tout dans la même galère, ni toi, ni moi, ni ces bonnes femmes à la coiffure parfaite et leurs filles à l'accent du sud. Lorsque je me retrouverai avec ces jeunes filles autour d'une table, dans ma propre maison et qu'il faudra faire la conversation, je ne serai pas douchée et peut-être que mes cheveux partiront en live, mais nous parlerons et nous rirons, ce sera vrai ou pas, il le faudra bien. Et ils seront heureux. Et moi, je deteste, je repugne ce genre de choses. Quand il faut s'assoir et parler, quand il faut se forcer, à rire, à sourir, alors qu'une heure avant on était en train de rêver qu'on était enceinte, et que c'est même peut-être vrai, et qu'on a tout sauf envie d'être ici, que c'est une année scolaire qui s'acheve avec fracas, et que les yeux de ma mere sont tout sauf reconfortants. Espece de fausse. Tu n'as pas eu la fille que tu voulais. Tu peux toujours rêver pour que je t'aide à vider le lave-vaiselle, ou à balancer de l'eau benite sur le front de tes deux gamins. Je suis mauvaise dans cette maison et il n'est plus question que j'en fasse un complexe, car je suis dans la vérité. Et ce soir ou demain je reprend un train et je vais le rejoindre. Je vais aussi faire une prise de sang au laboratoire. Je m'évanouis en voyant les résultats et je m'overdose aux acides pour le faire partir à la manière artisanale. Non, je déconne. Il n'y a aucun occupant dans mon bide. C'est juste c'te pillule du lendemain qui a fait faire nawak à mes hormones. Voila tout. Ils vont débarquer et je serai moche. Souriante, bien sûr, car je le suis toujours, ça, souriante, même quand je ne le veux pas, c'est plus facile pour adopter les autres, mais ce n'est pas du tout quelque chose de calculé. Qu'est-ce que je peux bien en avoir à foutre d'adopter les autres, de tout façon ils finissent toujours par me regarder bizarrement, que je les fasse rire ou sourciller. Mais bon. On va quand-même essayer inconsciemment en reprennant un peu de gigot.

26 mai 2007

Sol aride

Tu te crois capable mais ne fais que tourner en rond en aimant ça par-dessus le marché. Tu t'accuses mais ça ne sert à rien sinon à te faire entrer dans un étrange cercle vicieux.
De toute façon, que le ciel soit bleu ou pas, ça ne change rien à mon activité. Je ne fais rien. Alors que je devrais. Je sais combien je devrais. Je sais combien tout serait plus simple si je l'avais ce putain de bac, et pourtant je n'y arrive pas. Je ne sais pas travailler. Pourtant il ne reste plus beaucoup de temps. Ce serait juste quelques jours à s'enfermer dans le travail, mais je ne peux pas.
Tu sais quoi ? On verra bien, et puis les choses vont vraiment mieux en ce moment. Je suis arrivé au bout. Au bout d'un cheminement. Et il y a lui et il y a ça. Tout ça, toute la beauté qu'ont pris les jours. Depuis que. La nuit était aride. Le ciel était écran. Les garces se mouvaient. L'ascenseur montait, le portes se fermaient, le soleil se levait. Il était là, il était ce grace à quoi. Et les jours s'enclenchèrent.
Tourne sur toi-même, une nuit, dans une ruelle abondamment éclairée par des réverbères, les idées floues par jenesaisquoi, et lève les yeux vers le bout de ciel au-dessus. Tu verras peut-être le Sol Aride.
Ce fut une belle nuit.
Il y a eu tout un tas de belles nuits. Il y a eu un immense jardin trempé de pluie, un ciel gris et de la verdure de partout, de grands arbres et des herbes touffues, une fille avec des bottes qui était belle assise dans son parapluie violet, les cheveux mouillés, les yeux cachés par de grosses lunettes de soleil. Et puis l'incoherence, et puis il y a eu des choses qui ont changé. Inevitablement, je sais. Et je dirais même que tout serait parfait si j'avais ce foutu bac.
Car parfois dans cette maison je ne suis plus moi-même. J'y ai passé comme trop de temps et trop de choses, trop de choses passées dont je voudrais juste me séparer, car elle ne correspondent pas à ce vers quoi je veux aller, ce vers quoi il faut que j'aille, un peu comme si j'avais fait un chemin vers l'acceptation de la liberté et qu'elle devait à présent venir à moi. Alors, je m'enerve. Je ne fais rien. Je n'en ai pas envie. Et ils prennent ça comme ils veulent. Je m'en fiche. Et lui là-bas me manque.
Tout à l'heure la nuit s'installait dans mon dos et je regardais la couleur du ciel par le grand miroir de mon placard qui refletait la porte-fenêtre. Il devait peut-être un peu pleuvoir. A present dehors c'est l'odeur de la pluie d'été qui m'a prise, finalement le temps passe plus vite encore que ce que l'on croit, et puis le cours de piano de ce matin était beaucoup moins chiant que ce à quoi je m'attendais. Pas chiant du tout, même. Pourtant j'avais encore rien foutu, et la semaine derniere c'était horrible. Peut-être était-ce parce que Dimanche soir et non Samedi matin. Je me suis remise à écrire mes rêves. Trois soirs d'affilé et je m'en souviens, peut-être même de mieux en mieux. Ouais parce que j'ai un probleme avec mes rêves : je n'arrive jamais à m'en souvenir. Seule l'écriture est une solution. Mais il faut avoir la foi d'écrire son rêve dés le reveil. Car aprés il part, c'est indéniable. C'est encore rien qu'une histoire d'entrainement de l'esprit.

Bon, ok, je recommence, parce que jai aimé ça et que c'est joli, et même benefique. Ca restera là. Encore trés secretement.




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